北极星

搜索历史清空

  • 水处理
您的位置:电力水电水力发电报道正文

非洲水电建设:新的发展战略

2016-11-21 09:28来源:驻几内亚使馆经商处关键词:水电站水电建设非洲收藏点赞

投稿

我要投稿

11月16日,法国《观点》杂志“非洲专刊”(La Point Afrique)发表了评论员文章,认为非洲各国正反思水电站建设,拟采取新的水电发展战略。

文章指出,过去,非洲各国在水电站建设方面,醉心于搞“高大上”的世纪工程,如位于刚果(金)境内刚果河上计划建造的大英加水电站(grand Inga),设计装机容量4000万千瓦,总投资约800亿美元,其中世界银行提供40%的资金。大英加水电站建成后将为半个非洲大陆供电,输配电网南部最远连接到南非、北部最远连接到埃及、埃塞。

但是,这个被誉为“世界上最大的水电项目”,虽然设想很宏大,但遇到了“理想很丰满、现实很骨感”的问题。由于该项目跨境、跨地区,投资巨大、情况复杂,各国的意见也不统一, 英加三期一再推迟和拖延。

目前,非洲各国也在反思水电建设贪大求全的弊端,认为应调整发展战略,先上马一批简单易行的中型、小型的水电站项目。

非洲大陆目前尚有6-7亿居民没有用上电。而水电是清洁可再生能源,发展水电势在必行。

驻几内亚使馆经商处

2016年11月20日

Energie hydroélectrique : la nouvelle stratégie africaine

Après avoir misé sur les grosses infrastructures, l'Afrique ajuste sa démarche en multipliant les barrages de moyenne dimension mieux adaptés.

PAR DOUNIA BEN MOHAMED (ANA)

Publié le 16/11/2016

Le Point Afrique

Qualifié de « plus important projet hydroélectrique dans le monde », « Grand Inga », sur le fleuve Congo, en RDC, d'une capacité de 40 000 mégawatts, doit non seulement couvrir la demande électrique nationale, mais, au-delà, approvisionner une bonne partie du continent. Malgré le montage financier, le chantier a été à plusieurs reprises reporté. En attendant Inga, d'autres projets hydrauliques se dessinent sur tout le continent. Avec plus de 600 millions de personnes sans électricité et un développement économique qui crée des besoins croissants, l'Afrique est plus que jamais confrontée au défi de l'accès à l'énergie.

Inga III, ce projet « pharaonique », selon les analystes, évoqué depuis plusieurs décennies, mais qui n'a jamais vu le jour, est révélateur des difficultés que rencontre l'Afrique quand elle doit travailler sur des chantiers aussi complexes à vocation régionale. Pourtant, pour répondre au déficit énergétique dont souffre l'ensemble du continent, seule une approche régionale apporterait des résultats concrets. En ce qui concerne l'hydraulique notamment.

À titre d'exemple, s'il venait à être réalisé, le site d'Inga aurait une capacité de production de 40 000 MW (soit l'équivalent de plus de 24 réacteurs nucléaires de troisième génération), qui seraient exportés jusqu'en Afrique du Sud, au Gabon, au Cameroun, au Nigeria et en Égypte, et à travers la Centrafrique et le Soudan, avec une interconnexion avec l'Éthiopie. D'où l'appui de la Banque mondiale à ce projet « pharaonique » qui suscite l'intérêt de l'Angola, du Nigeria, de la Chine… Mais avant tout des Sud-Africains. Inga III est le premier des six barrages du complexe « Grand Inga » qui doivent renforcer la capacité d'Inga I et II (1800 MW) construits en 1973 et 1982 et gérés par la Société nationale d'électricité (SNEL). Après quelques déconvenues qui auront retardé le lancement du projet, la signature d'un protocole d'accord en mars 2013 avec l'Afrique du Sud, qui s'est engagée à acheter 50 % de la production d'Inga, aura permis de le reprendre et de boucler le montage financier, un budget de 80 milliards de dollars financé à 40 % par la Banque mondiale. Depuis, le lancement des travaux a été reporté à plusieurs reprises et annoncé finalement pour 2017. Il faudra alors compter cinq à dix ans pour commencer les livraisons. Mais l'Afrique n'attend pas forcément ce projet d'envergure, l'Éthiopie a déjà pris le relais avec le « barrage du millénaire » sur le Nil bleu, pour une capacité de 6 000 MW. Mais là encore, en raison de désaccords entre les pays riverains, le Soudan et l'Égypte en l'occurrence, les travaux ont été reportés et finalement annoncés aussi pour 2017.

La tendance est aux « petites unités ou mini-centrales. »

En attendant, les projets de moindre dimension, ou mini-centrales, se multiplient ici et là sur le continent. Sans doute la meilleure alternative à l'échec de l'intégration régionale. Alors que le potentiel du continent en énergie hydraulique est parmi les plus élevés du monde, avec l'Asie et l'Amérique latine, grâce à ses fleuves. De quoi fournir une énergie propre et parmi les moins chères. Et pourtant, l'Afrique n'utilise que 5 % de son potentiel hydroélectrique. Car la conception des grands barrages est complexe, exige de nombreuses précautions en termes de sécurité, d'impact sur l'environnement écologique. Le barrage d'Assouan en Égypte, construit à la fin des années 60, a eu des répercussions sur l'agriculture locale, des financements lourds. Alors que les petites unités peuvent plus facilement se généraliser et répondre à des besoins locaux. Et c'est la tendance. Y compris en RD Congo où pas moins de 200 sites ont été répertoriés et plusieurs chantiers déjà lancés. Tandis qu'en octobre 2015, l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Unido) annonçait injecter 2,6 milliards de dollars dans la réalisation de mini-centrales hydrauliques au Nigeria, après avoir identifiés 300 sites potentiels, selon le modèle de la centrale de Mambila, 400 kW, déjà installée. « C'est une option à court terme, juge un consultant dans les ENR. Mais quel gâchis ! Les grands projets interrégionaux sont la meilleure réponse au défi énergétique en Afrique. Un défi que tout le monde subit, mais qu'on n'est pas capable de régler ensemble. Alors, oui, les mini-centrales sont une alternative..., mais on ne pourra pas faire sans les grandes centrales. Le déficit est trop important et les besoins croissants. » Inga donc. L'Agence pour le développement et la promotion du projet Grand Inga (ADPI) a annoncé le 14 octobre dernier que le consortium pour la mise en route définitive du projet Inga III serait sélectionné avant la fin de l'année 2016. Il reste de l'espoir...

原标题:非洲水电建设:新的发展战略
投稿与新闻线索:陈女士 微信/手机:13693626116 邮箱:chenchen#bjxmail.com(请将#改成@)

特别声明:北极星转载其他网站内容,出于传递更多信息而非盈利之目的,同时并不代表赞成其观点或证实其描述,内容仅供参考。版权归原作者所有,若有侵权,请联系我们删除。

凡来源注明北极星*网的内容为北极星原创,转载需获授权。

水电站查看更多>水电建设查看更多>非洲查看更多>